Ma CAQ s'est réunie en congrès, ce week-end, à Drummondville (sic). Comme d'habitude, ce type d'événement n'accouche d'aucune prise de position particulièrement notable et, la plupart du temps, les militants profitent de la clôture hâtive pour rentrer se coucher tôt.
Cependant, le chef de ma CAQ, M. François Legault, égal à lui-même, a profité de la réunion pour mener son numéro de pirouettes dorsales qui l'a rendu si célèbre, jetant quelque ombrage au talent pourtant phénoménal des artistes du Cirque du soleil.
Ainsi, M. Legault a affirmé qu'il était d'abord et avant tout cAnadien, sans pour autant accepter l'étiquette de «fédéraliste», le ciel l'en préserve. À tel point qu'il a affirmé qu'il voterait [à nouveau ?] «non» dans l'éventualité d'un autre référendum. Il a souligné, dans son discours, que le «CAnada, ça a commencé au Québec» et que ce dernier, conformément à une nouvelle résolution adoptée par ma CAQ, «devait se développer «à l'intérieur du CAnada». M. Legault a même affirmé que son parti souhaitait rapatrier des pouvoirs du gouvernement fédéral, notamment en matière d'immigration et de langue. Fort heureusement pour sa crédibilité, il a évité de mentionner que tous les autres gouvernements québécois depuis le début des années 1960 ont échoué dans toutes les tentatives analogues. Et finalement, pour bien marquer le coup, M. Legault a terminé son discours en anglais, espérant ainsi séduire une part de l'électorat qui ne sait même pas que ma CAQ existe.
Vraiment, cette fin de semaine, M. Legault m'a rappelé un autre grand CAnadien, tout pareil à lui, et qui serait fier de ses contorsions à la fois verbales et verbeuses.
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