Le progressiste premier ministre du CAnada, M. Stephen Joseph Harper, a pris le taureau par les cornes à l'approche de la fête nationale des Québécois et des Canadiens français de son pays.
En effet, alors que le 24 juin arrive à grands pas, il n'a pas hésité à faire envoyer une lettre circulaire aux membres de son cabinet – et à quelques hauts fonctionnaires, dit-on –, ce qui représente tout de même des coûts moindres que s'il l'avait fait parvenir à toute sa députation.
Dans ladite lettre, il souligne l'importance du caractère français du CAnada qui lui permet de siéger sans partage au Sommet de la francophonie, qui attire l'argent des touristes yankees épris d'exotisme et qui assure à son pays pour le moins éclectique une cohésion parfaite dans l'aversion que l'on y porte à tout ce qui est francophone. Son respect envers la langue française est si grand qu'il n'hésite pas, lorsque l'occasion lui en est donnée, de nommer à des postes clés des anglophones unilingues.
En outre, sa lettre circulaire encourageait vivement l'éventuel lecteur à célébrer le 24 juin avec tout l'enthousiasme dont le CAnada est capable. Par exemple, je me souviens d'une année où, à Brockville en Ontario, il y avait quantité de drapeaux québécois par terre.
Seul bémol dans ce paysage idyllique, les médias n'ont pas précisé dans quelle langue était rédigée sa fameuse communication. À la façon dont son cabinet est composé, pas seulement en français, j'en suis sûr…
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