Évidemment, il s'est bien gardé de suggérer un autre organisme qui pourrait le faire à sa place. Il faut dire que les choix ne manquent pas: le Commissariat aux langues officielles, la Commission des champs de bataille nationaux, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications cAnadiennes, le Conseil des arts, l'Institut cAnadien de conservation, Infrastructure CAnada, le ministère du Patrimoine cAnadien, peut-être?
Effectivement, M. Charrette aurait l'embarras du choix. Il faut dire, cependant, que sa démarche part d'un bon fond. Eh oui, M. Charette a proposé la chose, car il était excédé de constater que le 24 juin est un moment où sont prononcés des discours à connotation «séparatisss», chose que, en tant que digne représentant de ma CAQ, il a en horreur. Puisque sa formation politique est tellement axée sur la chose économique, peut-être préférerait-il qu'on présente à cette occasion les meilleurs discours de l'année de la Fédération des chambres de commerce du Québec?
Et puis, ce sera quoi la prochaine étape de M. Charette? Bannir les discours en français?
Mais avant de parvenir à ses fins, il faudra qu'il se méfie des sales coups que pourrait lui faire Stephen Harper, un autre dangereux, celui-là, avec son attachement à la langue de Molière…
Benoit Charrette,
toujours aussi photogénique
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