L’an passé, presque à pareille date, Israël était occupé à
se défendre bec et ongles contre l’invincible et diabolique machine de guerre
palestinienne. Acculée dans les câbles, tsahal – ainsi nomme-t-on l’armée de l’État
hébreu – dut combattre pied à pied un ennemi déterminé et armé jusqu’aux dents.
Le conflit a duré 51 jours au terme desquels une paix relative s’est installée
dans et autour de la bande de Gaza.
Depuis, une commission des Nations unies s’est penchée sur
les circonstances de ce conflit et en est venue à des conclusions étonnantes.
En effet, les commissaires, dans leur rapport, ont estimé que de possibles
crimes de guerre ont été commis par les deux parties en cause. On se doute bien
que de telles affirmations ont fait bondir les autorités de Jérusalem qui n’ont
pas hésité à qualifier les conclusions des commissaires de «partiales» et ont
estimé que l’ensemble des travaux de la commission a été soumis à des
«motivations politiques». Bref, du travail bâclé ne visant qu’à ternir la
rutilante réputation d’Israël en matière de respect des droits de l’homme, fût-il
d’origine arabe.
À preuve que tsahal n’a pas commis de crimes de guerre, elle
a perdu 67 soldats au cours de cette campagne, c’est-à-dire plus de 1 soldat
par jour de conflit. Et ce, sans compter 6 malheureux civils israéliens tués
par des tirs de roquettes palestiniennes.
Du côté des Gazaouis, on n’a dénombré que 2140 morts, dont à
peine plus de la moitié furent des civils.
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