On ne peut que rester pantois (pantoise pour une femme et
«pantoite» pour Line Beauchamp) lorsqu’on constate à quelle fréquence
Bob-la-Job est utilisé par les séparatistes à titre de référence. À preuve,
voyez le dernier opus en ce sens publié sur le site de Vigile.net. Il est
d’ailleurs amusant de constater que les CAnadiens se désintéressent totalement
de lui et qu’il n’y a que les nationalistes pour en faire l’éloge.
Invariablement, le petit homme est présenté comme un vrai Québécois,
fédéraliste certes, mais avant tout québécois. L’était-il vraiment? Il est
difficile de savoir quelle était sa nationalité précisément. En effet, à force
de le voir ramper dans la poussière du chemin menant à Ottawa, il devenait
impossible de déterminer avec précision la couleur du personnage.
Ce qui est sûr, par contre, c’est qu’il n’a jamais été
déterminé à faire avancer les intérêts du Québec de quelque manière que ce
soit, certainement pas sans l’aval de son supérieur immédiat, c’est-à-dire le
premier ministre du CAnada, lequel exécutait sans grogner les ordres qu’il
recevait. Au mieux troisième dans la hiérarchie, Bob-la-Job ne peut en aucun
cas prétendre à une quelconque reconnaissance du peuple québécois. Même ceux
dont il a servi les intérêts particuliers pendant ses longs règnes lui ont
refusé, en 2006, l’honneur de donner son nom à l’avenue du Parc à Montréal.
C’est tout dire.
De son vivant, il a toujours agi en larbin et il aura été
traité comme tel après sa mort. Essayer d’en faire un meneur, aujourd’hui, est
une entreprise de réification historique qui s’apparente à un mensonge. Mais
surtout à de l’abus de confiance.
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