L’Agent Aviateur (1910), par J. Villemard, Wikimédia
« L’idée de ville intelligente, c’est du marketing politique, lance à l’autre bout du fil Éric George, le directeur du Groupe de recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société (GRICIS) de l’UQAM. Dans des environnements où les inégalités augmentent, où le vieillissement de la population amène des enjeux de gestion délicats, où les questions écologiques émergent, où de nouveaux territoires entrent dans la compétition des villes, où les influences se déplacent, c’est un vocable qui exprime un remède, qui invite à l’optimisme alors que l’on ne sait pas où l’on s’en va. C’est là pour faire rêver, pour nourrir l’imaginaire », comme le faisaient les images des voitures volantes et les récits de téléportation, de trottoirs roulants dans les journaux du début du siècle dernier, lorsqu’ils se mettaient à imaginer les années 2000.
Derrière la technologie, l’illusion
Fabien Deglise, Le Devoir, 22 février 2014
samedi 22 février 2014
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1 commentaire:
Curieux phénomène, tout de même, que, après avoir élu Denis Coderre, on se mette à parler de ville intelligente.
Après tout, mieux vaut tard que jamais.
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