Vent de panique sur le Québec. On parle maintenant ouvertement de pénurie de médicaments dans les officines. Évidemment, le danger nous guette. Qu’arrivera-t-il si les pilules venaient à manquer?
Pas de problème pour les compagnies pharmaceutiques,
rassurez-vous. Il leur suffira de faire grimper leurs prix afin de maintenir – ou
d’accroître pour mieux faire face à la crise – leurs profits. Non, le problème,
dit-on, frappera de plein fouet la population et, dans une mesure beaucoup
moindre, le personnel soignant, au sein duquel j’inclus bien sûr les
pharmaciens eux-mêmes.
Ces derniers sont les premiers à demeurer incrédules devant l’état
de fait. Comment est-ce possible, demandent-ils, qu’au Québec en plein XXIe
siècle, une telle pénurie puisse se produire?
Eh bien, ceci expliquant cela, il faut revenir un peu en
arrière lorsque le docteur Fernand Turcotte avait lancé son cri d’alarme, en
2010, à l’effet que la population québécoise était surmédicalisée.
Forcément, si on abuse d’une chose, on crée immanquablement
une pénurie.
Surtout si ladite pénurie permet de hausser les profits…
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