mardi 15 août 2023

Tel avise

 



On a appris, dernièrement, par la bouche de la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Mme Martine Biron (reconnaissable ci-dessus à son petit air intelligent), que son gouvernement envisageait d'ouvrir un bureau à Tel-Aviv, en Israël, afin d'établir des relations commerciales avec ce pays. Comme si on ne pouvait importer quoi que ce soit sans cela.


De fait, il ne faut pas perdre de vue que le gouvernement d'extrême droite, comme tous ceux qui l'ont précédé, mène aux dépens des Palestiniens une politique que d'aucuns comparent à l'apartheid qui existait en Afrique du Sud à une autre époque. Bref, sur le plan des droits humains, si la chose était vraie, ce ne serait pas à l'honneur d'Israël. Ce ne serait pas non plus à l'honneur du gouvernement du Québec d'encourager indirectement toute politique discriminatoire dans quelque pays que ce soit en ouvrant une représentation officielle.


Cette initiative n'est bien entendu pas passée inaperçue aux yeux de Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO), un organisme du CAnada, qui a vivement critiqué cette décision. Curieusement, lorsqu'il s'agit du gouvernement cAnadien qui resserre ses liens commerciaux avec Israël, entre autres avec un traité de libre-échange, le CJPMO est nettement moins logorrhéique.


En d'autres termes, dans les milieux bien-pensants cAnadiens, on a les indignations qu'on peut, surtout si elles se font sur le dos du Québec.


Ce qui ne veut pas dire que le gouvernement du Québec a raison pour autant.


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