Une campagne électorale de 36 jours inutile dont personne ne voulait, surtout pas en période de crise sanitaire. Un exercice falot et insipide émaillé de discours fades dépourvus d’envergure. Quantité de promesses en l’air que personne n’avait les moyens de réaliser et auxquelles personne n’a cru non plus. Des chefs aussi charismatiques qu’une boîte de souliers vide. Sans compter les 600 millions de dollars (selon Élections CAnada) que ce triste cirque aura coûtés.
Tout cela pour en arriver à quoi, au bout de ce mois ennuyant au possible, ce qui explique le taux d’abstention à la hausse? Pour en rester à la case départ, rien de plus. Le CAnada est parti d’un gouvernement minoritaire qui incommodait le premier ministre et en est arrivé à un autre gouvernement minoritaire; cela permet, ce matin, au même premier ministre de crier victoire en affirmant avoir obtenu un mandat clair.
On sait bien que, avec l’expérience, on en attend de moins en moins d’un politicien, surtout s’il s’agit du fils de Pierre Elliott Trudeau. Mais, là, c’est vraiment au-dessous de tout.
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