Et c’est reparti pour le martyrologe anglophone au Québec! En effet, comme c’est le temps de la loi 96 promue par la Coalition Avenir Québec (ma CAQ) – cette nouvelle mouture de la loi 101, les couilles en moins –, les anglophones recommencent à pousser les hauts cris.
À les entendre, surtout ceux qui vivent à Montréal, ils ont déployé des efforts considérables pour «devenir bilingues» et se sont assurés que leurs enfants «sachent parler français». Comme c’est courageux de leur part. On se demande comment il se fait qu’apprendre un peu de français, alors qu’on habite au sein dune communauté francophone, soit si ardu. À moins, bien évidemment, qu’on y mette de la mauvaise volonté.
On va même jusqu’à prétendre qu’il est plus difficile de trouver du travail à Montréal pour les anglophones. Comment cela se fait-il, puisque, à les entendre, ils sont tous bilingues? Qu’ils se consolent, d’ailleurs, selon les statistiques cAnadiennes, une fois qu’ils ont décroché un boulot, ils gagnent en moyenne un salaire plus élevé. Cela relativise la discrimination, ne croyez-vous pas?
Bref, les anglophones québécois sont fatigués. Voilà plus de deux siècles et demi que ça dure et il faut que ça change, goddam it!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire