C’est un secret de Polichinelle que les travailleuses et travailleurs du système de santé du Québec sont au bout du rouleau. Déjà, les exigences de la profession, en temps normal, demandaient beaucoup. Ajoutez à cela les conditions particulières d’une épidémie et vous vous retrouvez avec du personnel qui ne demande pas mieux que de quitter le réseau.
Fort heureusement, nous avons aux commandes un ministre d’une rare compétence, qui a trouvé la solution à ces problèmes générés par les compressions sauvages auxquelles tous les politiciens, quelle que soit leur appartenance partisane, se sont livrés avec entrain depuis des décennies. Il a imploré le personnel, et les infirmières en particulier, de ne pas abandonner. Bref, de fournir encore un effort, le temps que la nouvelle convention collective entre en vigueur, ce qui devrait réduire la charge de travail individuelle.
En fait, le véritable problème ne vient pas du fait qu’il n’y a pas assez d’infirmières; c’est surtout qu’il y a trop de ministres.
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