mardi 7 avril 2020
La danse à mille pieds
Ce qui fait vraiment peur dans cette histoire de pandémie, c’est que, visiblement, les décideurs, qu’ils soient politiques, sanitaires ou – le ciel nous en préserve – économiques, ne savent pas sur quel pied danser.
En France, on disait qu’il fallait absolument rester chez soi, mais qu’il fallait aller voter aux municipales. Au Québec, on a raconté qu’on ne devait, sous aucun prétexte, mettre le nez dehors, mais qu’il fallait faire du bénévolat. En Chine, on a raconté que le virus provenait vraisemblablement des Stazunis; aux Stazunis, on a martelé qu’il venait de Chine. En Italie, on a annoncé le bouclage du nord du pays avec 48 heures d’avance, de sorte que des personnes infectées ont pu s’enfuir sur tout le territoire. Au Royaume-Uni, on a tout simplement refusé de prendre quelque précaution que ce soit, ce qui fit en sorte que le chef du gouvernement tomba malade. Et ce ne sont là que quelques exemples d’incurie.
Le dernier en date, c’est la saga du masque. Voilà trois semaines qu’on nous répète que le port du masque est inutile, voire dangereux. Maintenant, les autorités en recommandent fortement l’usage, particulièrement là où il n’y en a plus.
Personnellement, à défaut de masque, je conseillerais à certains plutôt le bâillon.
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