mardi 30 juillet 2019

La loi et le marché




Le 24 mars 2016, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) – qu’on ne peut certes pas accuser d’antisémitisme – a voté une résolution encourageant les gouvernements à faire pression sur leurs entreprises afin qu’elles cessent leurs investissements en Israël et qu’elles mettent un terme aux contrats qu’elles possédaient auprès de ce pays. Bref, le CDH voulait promouvoir une forme de BDS (boycottage, désinvestissement, sanctions) envers l’État hébreu que le Conseil a condamné, en date d’aujourd’hui, à 78 reprises pour ses atteintes aux droits de l’homme. Plus que tous les autres pays réunis.

En ce moment, aux Stazunis, une loi est à l’étude. Celle-ci entend punir ceux qui pratiquent le boycottage envers Israël d’une peine d’au minimum 250 000 $ et, au maximum, de 1 million de dollars et 20 ans de prison. En ce moment, cette loi est combattue par divers groupes progressistes, dont certains composés de Juifs – qu’on ne peut certes pas accuser d’antisémitisme –, car elle est, à juste titre, considérée comme inique. Bref, une atteinte aux droits de l'homme de plus.

Quelle sera la prochaine étape? Obliger les États à faire du commerce avec Israël? Une sorte de protectionnisme à l’envers, quoi.

Ne serait-ce que pour ça, le libre marché avait du bon…



Aucun commentaire: