jeudi 16 août 2018
Adieu veau, vache et tore (mais pas tord!)
Comme chacun sait, au Québec en tout cas, des élections vont avoir lieu cet automne. Qu’est-ce que des élections? Il s’agit d’un sain processus démocratique consistant à porter des affairistes et leurs laquais au pouvoir. Le pouvoir politique – faut-il le préciser? –, car ils sont déjà détenteurs du pouvoir économique, et ce, sans partage.
Leurs larbins les plus fidèles se retrouvent au Parti libéral du Québec (PLiQ) dont le chef est l’inénarrable Philippe Couillard (le nom est marrant) de l’Espinay (sic). Or, ce dernier en a sorti une bien bonne, récemment. En effet, il a déclaré que, une fois reporté au pouvoir, son parti allait «s’occuper de la qualité de vie» des citoyens. Il a réussi à dire cela devant les médias sans pouffer de rire, ce qui, en soi, est déjà un tour de force.
Devant un tel aplomb, car je n’ose employer la vulgaire expression de «toupet», je reste sans voix, telle la proverbiale carpe. Et admiratif, aussi, car – il faut bien le reconnaître – devant l’impopularité grandissante, le PLiQ n’a rien trouvé de mieux que de s'entêter à promouvoir ses vieilles recettes rances.
Après le logement, les infrastructures, l'environnement, l’éducation, la santé, l’économie et j’en passe, c’est maintenant au tour de la qualité de vie d’être reportée aux calendes grecques. En effet, c’est une tradition libérale bien assise de remettre à plus tard tout ce qui serait bénéfique à la population.
Quant aux coups de tordeur de l’austérité…
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