mercredi 18 octobre 2017

Dur, dur Maduro



Le président du Venezuela, M. Nicolas Maduro, s’est exprimé dernièrement avec une rare dureté. Jetant au vent les principes du langage diplomatique, il a commenté en termes assez tranchés la remise en question par le gouvernement du CAnada des résultats des récentes élections régionales où il a remporté une nette victoire.

Comme notre vaste salle de rédaction le mentionnait hier, il ne faisait pas de doute que ce succès électoral allait être présenté comme marqué par de nombreuses irrégularités. Notre service spécialisé dans la politique internationale, cependant, n’avait pas prévu que ce serait le gouvernement cAnadien qui mènerait la charge.

La réaction vénézuélienne ne s’est pas fait attendre. Dans une diatribe à la verdeur assez peu caractéristique, M. Maduro a déclaré qu’il n’avait «rien à foutre» de ce que dit le CAnada, dont il a dénoncé l’insolence dans ce dossier. Là où sa sortie a pris un tour dangereux, c’est lorsqu’il a affirmé que le gouvernement de Tawa était «stupide».

Cette affirmation est tout à fait inappropriée, selon nous. En effet, il est extrêmement déplorable qu’un pays trahisse ainsi sur la scène internationale les secrets d’État d’un autre.

Et puis, je ne savais pas que M. Maduro connaissait si bien le fils de Pierre Elliott Trudeau.

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