lundi 29 août 2016
Stédane Phion
On sait à quel point il s'est complu à donner des leçons de démocratie au Québec à l'époque où il était ministres des Affaires intergouvernementales. Peu de gens s'en souviennent, maintenant. On ne saurait le leur reprocher: c'était avant la vieille époque où M. Stéphane Dion a dépassé de manière si retentissante son seuil d'incompétence à la tête du Parti libéral du CAnada (PLiC).
Mais comme on sait, les leçons de morale sont généralement dispensées à géométrie variable. Ainsi, tout ce qui est antidémocratique au Québec, subodorant l'intolérance, voire le racisme le plus méprisable, devient comme par enchantement, une fois multiplié par mille, des marques de maturité et des garanties de sécurité par ailleurs. Il suffit que le CAnada y trouve son profit, dans tous les sens du mot, pour que le revirement opère.
Ainsi, le ministère de M. Dion, les Affaires étrangères, est littéralement dégoulinant de gentillesse à l'endroit de l'Arabie saoudite, avec laquelle le PLiC veut entretenir d'étroites relations commerciales. C'est un pays, s'il faut en croire ledit Ministère, qui encourage systématiquement la démocratie parce qu'il tient à l'occasion des élections municipales; qui respecte tellement les droits de la personne, comme peut en témoigner avec emphase Raïf Badawi; qui encourage la paix partout au Moyen-Orient en bombardant le Yémen et en aidant les groupes terroristes en Syrie, entre autres.
Bref, comme toujours, il n'y a rien de plus hypocrite que les donneurs de leçons. Il faudrait pourtant qu'ils se gardent une petite gêne, mais – n'est-ce pas – ce serait contraindre leur liberté fondamentale en tant que personne.
Et on sait depuis un bon bout de temps que Stéphane Dion, c'est personne.
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