lundi 3 septembre 2018

Sidère de der



Je suis toujours sidéré par tout ce que les gens sont prêts à faire au nom de la religion.

Les croyants, d’abord, qui se plient à quantité d’exigences plus loufoques les unes que les autres, comme en fait foi la photo ci-dessus. Restrictions alimentaires, expiations pour des crimes imaginaires appelés «péchés», code vestimentaire souvent outré – et pas seulement pour le clergé –, droit de regard sur tous les aspects de la vie quotidienne et, bien entendu, extorsion de fric.

Les non-croyants, ensuite, qui, par pure lâcheté, n’osent pas attaquer de front les superstitions, les supercheries et les superficialités du religieux. En effet, il est beaucoup plus sûr, sur le plan de la bien-pensance, de laisser le champ libre aux nombreuses exigences des cultes organisés originaires du Proche-Orient. Ceux-là exigent d’être considérés avec déférence et de manière prioritaire quand la fantaisie leur vient de réclamer quelque chose de plus.

Il faut comprendre que c’est une question de visibilité. Quand on adore un dieu qui n’existe pas, il faut bien que les rites deviennent omniprésents, sinon on risque de sombrer dans le néant. À plus forte raison si on baigne dans une société laïque.

Le prochain caprice religieux sera-t-il le dernier; le der de der?

Certainement pas!

C’est surtout ça qui me sidère.

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