jeudi 15 février 2018

Méta-impérialisme

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C’est une caractéristique de l’impérialisme que d’être exclusif. Le but de l’exercice est bien entendu de ne laisser au sommet de la pyramide des nations qu’un seul maître du jeu. Lorsqu’il y a plusieurs prétendants, il y a toujours par le fait même de la bisbille. Oh! trois fois rien! Une petite guerre mondiale ici; une autre, là; une gentille guerre froide, ensuite. Trois fois rien, vous dis-je.

Depuis 1991, ce sont les Stazunis qui se trouvent au pinacle et, pendant des années, ils ont été incontestés dans leur prédominance. Un triomphe pour les héritiers de Roosevelt; pas Franklin D., mais bien Theodore. Cependant, dernièrement, de mauvais joueurs comme la Chine et la Russie trouvent que les Yankees en prennent un peu trop large et commencent à renâcler. En soi, il n’est pas étonnant de retrouver des jaloux un peu partout. Les gens sont tellement mesquins…

Là où le bât blesse, cependant, c’est que l’écrasante prépondérance US semble aussi faire des jaloux à l’intérieur. Il semble qu’il ne soit pas suffisant de faire partie de la première hyper-puissance de la planète, encore faut-il savoir qui sera au sommet de ladite hyper-puissance. C’est en quelque sorte un impérialisme au carré ou un méta-impérialisme, comme vous voudrez.

D’étranges incidents se sont produits aux Stazunis depuis quelque temps, lesquels impliquent les services de sécurité. Des attaques à main armée qui ont fait des victimes et qu’on a négligé – une fois n’est pas coutume – d’imputer à des groupes terroristes islamiques. Cette guerre de l’ombre est-elle signe que la démocratie yankee ne serait qu’une façade? Les luttes de pouvoir au sein de l’«État profond» seraient-elles la preuve qu’elle est bel et bien morte?

Il est vrai qu’à force de la refuser aux autres, on en a moins besoin…




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