Claude Morin a reproché à Jacques Parizeau les erreurs que
ce dernier aurait commises lors de campagne référendaire de 1995. Il faut dire
que M. Morin est particulièrement bien placé pour juger les erreurs d’autrui.
Lui-même n’est-ce pas, n’a-t-il pas connu, en politique
comme ailleurs, un parcours atteignant la perfection? En particulier
lors de ses négociations avec la GRC, entre autres. Ou alors, lorsqu’il a
réussi à «vendre» l’idée d’un référendum impossible à gagner avant d’engager le
processus vers l’indépendance. Toutes des réussites qui ont véritablement
permis au mouvement indépendantiste de prendre son envol et de s’épanouir pleinement.
Merci, monsieur Morin. Vous êtes parfâ!
P.-S.: La seule véritable «erreur» que l’on puisse imputer à
Jacques Parizeau, lors de la campagne référendaire, est probablement d’avoir
accepté humblement de céder l’avant-scène à quelqu’un de plus populaire que lui, afin de laisser à cette personne la direction de ladite campagne. Pas vrai,
monsieur Bouchard?
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